"Un pauvre crie, le Seigneur entend”

 
Journée mondiale des pauvres: 

le Pape invite à tendre la main aux démunis

Le message du Pape François à l’occasion de la prochaine Journée
mondiale des pauvres du 15 novembre 2020, a été dévoilé ce samedi
13 juin, mémoire liturgique de saint-Antoine de Padoue. Il s’intitule

«Tends ta main au pauvre» (Si 7, 32), 

et le Saint-Père y encourage à prendre en charge le fardeau des plus faibles, car le but de toute action «ne peut être que l’amour».

Delphine Allaire - Cité du Vatican



«La pauvreté prend toujours des visages différents qui demandent une attention à
chaque condition particulière: dans chacune d’elles, nous pouvons rencontrer le
Seigneur Jésus qui a révélé sa présence dans ses frères les plus faibles (cf. Mt 25,
40)», explique d’abord François pour introduire sa réflexion.
Être dans le besoin et avoir confiance
Dès les premières pages, le Livre de Ben Sira dont est issu le thème de ce message
donne des conseils relatifs à la pauvreté. Il insiste sur le fait que, dans le besoin, il
faut avoir confiance en Dieu, relève le Pape: «Ne t’agite pas à l’heure de l’adversité. Attache-toi au Seigneur, ne l’abandonne pas, afin d’être comblé dans tes derniers jours. 

Toutes les adversités, accepte-les; dans les revers de ta pauvre vie, sois patient. Dans les maladies comme dans le dénuement, aie foi en lui. Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide; rends tes chemins droits, et mets en lui ton espérance. 

Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous
écartez pas du chemin, de peur de tomber.» (Si 2, 2-7).
Accompagner la prière du service aux pauvres
Ainsi, en déduit le Saint-Père dans son message, la prière à Dieu et la solidarité avec
les pauvres et les souffrants sont «inséparables». Pour célébrer un culte qui soit
agréable au Seigneur, il est nécessaire de reconnaître que toute personne, même la
plus indigente et la plus méprisée, porte l’image de Dieu imprimée en elle, précise-t-il.

De cette attention découle «le don de la bénédiction divine», attirée par la générosité
pratiquée à l’égard du pauvre. Par conséquent, le temps consacré à la prière ne peut
jamais devenir un alibi pour négliger le prochain en difficulté, avertit le Successeur de
Pierre. Le contraire, aussi, est vrai: la bénédiction du Seigneur descend sur nous, et
la prière atteint son but quand elle s'accompagne du service des pauvres.


Ainsi, ce choix de consacrer une attention aux pauvres, à leurs nombreux et divers
besoins, ne peut être conditionné seulement par le temps disponible ou par des
intérêts privés, ni par des projets pastoraux ou sociaux désincarnés, estime l’évêque
de Rome. «On ne peut étouffer la force de la grâce de Dieu par la tendance
narcissique de toujours se mettre à la première place».
Le regard vers le pauvre, bonne direction

Car en effet, avoir le regard tourné vers le pauvre «est difficile», mais «plus que
jamais nécessaire» pour donner à notre vie personnelle et sociale la bonne direction.

Et François de détailler ainsi cette confrontation avec la pauvreté:
«Chaque rencontre avec une personne en situation de pauvreté nous provoque et
nous interroge. Comment pouvons-nous contribuer à éliminer ou, du moins, à
soulager sa marginalisation et sa souffrance? Comment pouvons-nous l’aider dans
sa pauvreté spirituelle?», interpelle-t-il.

Vivre personnellement la pauvreté évangélique
La communauté chrétienne est, elle, bien appelée à s’impliquer dans cette
expérience de partage, sachant qu’il ne lui est pas permis de la déléguer à qui que
ce soit. Une condition existe: «pour être un soutien aux pauvres, il est fondamental
de vivre personnellement la pauvreté évangélique».

Conscient que l’Église n’a «pas de solutions globales à proposer», le Pape insiste
sur son devoir de «présenter les instances de ceux qui n’ont pas le nécessaire pour
vivre». Mais aussi, de rappeler à tous la grande valeur du bien commun, de n’oublier
aucun de ceux dont l’humanité est violée dans ses besoins fondamentaux.

Les mains tendues du quotidien
«Que de mains tendues pouvons-nous voir tous les jours ! Malheureusement, il
arrive de plus en plus souvent que la hâte entraîne dans un tourbillon d'indifférence,
au point que l'on ne sait plus reconnaître tout le bien qui se fait quotidiennement, en
silence et avec grande générosité», déplore ensuite le Saint-Père, soulignant que
«malgré les mauvaises nouvelles qui abondent sur les pages des journaux, des sites
internet et des écrans de télévision, la vie est tissée d’actes de respect et de
générosité qui, poussent à être remplis d’espérance». 

Le Pape crée un fonds pour les travailleurs en difficulté à Rome
Tendre la main apparaît donc comme un signe, qui rappelle immédiatement la
proximité, la solidarité, l’amour.
«La main tendue du médecin qui se soucie de chaque patient en essayant de trouver
le bon remède. 

La main tendue de l’infirmière et de l’infirmier qui, bien au-delà de leurs horaires de travail, sont restés pour soigner les malades.

 La main tendue de ceux qui travaillent dans l’administration et procurent les moyens de sauver le plus
de vies possibles.

 La main tendue du pharmacien exposé à tant de demandes dans un contact risqué avec les gens.

 La main tendue du prêtre qui bénit avec le déchirement au cœur. 

La main tendue du bénévole qui secourt ceux qui vivent dans la rue et qui, en plus de ne pas avoir un toit, n’ont rien à manger.

 La main tendue des hommes et des femmes qui travaillent pour offrir des services essentiels et la
sécurité».

 Des mains qui ont défié la contagion et la peur pour apporter soutien et consolation.

L’expérience impuissante de la pandémie
Le Pape François explique combien cette pandémie arrivée à l’improviste nous a pris
au dépourvu, laissant un grand sentiment de désorientation et d’impuissance.
«Nous nous sentons plus pauvres et plus faibles parce que nous avons fait
l’expérience de la limite et de la restriction de la liberté. La perte du travail, des
relations affectives les plus chères, comme l’absence des relations interpersonnelles
habituelles, a tout d’un coup ouvert des horizons que nous n’étions plus habitués à
observer. Nos richesses spirituelles et matérielles ont été remises en question et
nous avons découvert que nous avions peur. Enfermés dans le silence de nos
maisons, nous avons redécouvert l’importance de la simplicité et d’avoir le regard
fixé sur l’essentiel. Nous avons mûri l’exigence d’une nouvelle fraternité, capable
d’entraide et d’estime réciproque», écrit-il.


C’est donc un temps favorable pour reprendre conscience que nous avons besoin
les uns des autres, relève le Pape, résumant l’enjeu ainsi: «Les graves crises
économiques, financières et politiques ne cesseront pas tant que nous laisserons en
état de veille la responsabilité que chacun doit sentir envers le prochain et chaque
personne».

«Tends la main au pauvre», est donc une invitation à la responsabilité, une incitation
à prendre en charge le poids des plus faibles, comme le rappelle saint Paul : 

«Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (…) Portez les fardeaux des uns les autres»
(Ga 5,13-14 ; 6,2).

La mondialisation de l’indifférence
Le Saint-Père développe enfin l’indifférence et le cynisme contemporains. «Quelle
différence par rapport aux mains généreuses que nous avons décrites! Il y a, en
effet, des mains tendues qui touchent rapidement le clavier d’un ordinateur pour
déplacer des sommes d’argent d’une partie du monde à l’autre, décrétant la richesse
des oligarchies et la misère de multitudes ou la faillite de nations entières. Il y a des
mains tendues pour accumuler de l’argent par la vente d’armes que d’autres mains,
même celles d’enfants, utiliseront pour semer la mort et la pauvreté. Il y a des mains
tendues qui, dans l’ombre, échangent des doses de mort pour s’enrichir et vivre dans
le luxe et le désordre éphémère. Il y a des mains tendues qui, en sous-main,
échangent des faveurs illégales contre un gain facile et corrompu. Et il y a aussi des
mains tendues de ceux qui, dans l’hypocrisie bienveillante, portent des lois qu’eux-
mêmes n’observent pas», dénonce-t-il dans ce panorama empreint de «la
mondialisation de l’indifférence».
Des mains de justice et de paix

«Nous ne pourrons pas être heureux tant que ces mains qui sèment la mort ne
seront pas transformées en instruments de justice et de paix pour le monde entier»,
en déduit le Saint-Père, avant de rappeler que «toute vie a une fin».

Se souvenir du destin commun, en effet, peut aider à mener une vie sous le signe de
l’attention aux plus pauvres, selon François. Mais il y a aussi une deuxième
interprétation: la fin de notre vie demande un projet à réaliser, un chemin à accomplir
sans se lasser. Se souvenir que le but de chacune de nos actions «ne peut être autre que l’amour».

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PAUVRE 

Le 14 novembre 2021, l’Église a fêté la 5e journée mondiale des pauvres, avec une cinquantaine de rencontres Fratello partout dans le monde. Pourquoi les chrétiens ont-ils toujours affirmé leur souci des pauvres et des exclus ? À partir des années 1970, on a même mis en avant une « option préférentielle pour les pauvres », toujours d’actualité.

La pauvreté fait partie des réalités du monde dans lequel nous vivons. Différentes approches ont été développées pour l’analyser – et ainsi mieux lutter contre elle. 

La pauvreté, c'est ne pas avoir assez d'argent pour répondre à ses besoins de base en nourriture, en vêtements et en logement. ... La Banque mondiale décrit la pauvreté comme suit : « La pauvreté, c'est avoir faim. La pauvreté, c'est être sans abri. »

Il est nécessaire fondamental et urgent de luter contre la pauvreté… Des associations œuvrent en ce sens, mais la tâche est immense… La journée du pauvre, la journée du Secours Catholique, le Festisol (Festival des solidarités) qui regroupe et mobilise de nombreuses associations de croyants ou non croyants, pendant 15 jours, avec des temps pour s’interroger aussi sur les causes de la pauvreté,

Il est nécessaire de se regrouper pour plus d’efficacité, personne n’a de propriété et d’exclusivité sur la lutte contre la pauvreté, c’est une mission universelle qui concerne toute l’humanité…

La liste des pauvretés est bien longue, La pauvreté matérielle mais aussi les pauvretés relationnelles, affectives, intellectuelles, spirituelles, pauvreté devant la maladie, le handicap … Pauvreté de notre Eglise à vivre l’Evangile en actes en vérité…

 

Le pauvre dérange, et nous inspire la peur, la pitié, et mettre en opposition le pauvre et le riche serait faire fausse route… Il nous faut aller plus loin, plus profond, rechercher et regarder en nous même les pauvretés qui y sont enracinés…

 Regarder le pauvre, lui rendre sa dignité, le relever, lui donner une place, lui offrir un avenir …

« Parce que si je te regarde, alors là, je sais que tu existes »

« Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous » (Mc 14, 7). Jésus a prononcé ces paroles dans le cadre d’un repas à Béthanie, dans la maison d’un certain Simon dit « le lépreux », quelques jours avant la pâque. Comme le raconte l’évangéliste, une femme était entrée avec un vase d’albâtre rempli d’un parfum très précieux et l’avait versé sur la tête de Jésus.

Ce sont les pauvres qui s’approchent de Jésus et ils sont nombreux dans les pages de l’Evangile…

L’Evangile nous parle de la pauvreté en termes très concrets et insiste sur sa dimension corporelle et matérielle. Sachons-nous en souvenir… pour motiver notre engagement en faveur des pauvres avec des actes tout aussi concrets !

A chaque eucharistie, l’hostie n’est finalement qu’un vulgaire morceau de pain, très humble.

Il faut qu’elle soit brisée pour qu’elle porte du fruit, qu’elle laisse jaillir la vie à l’image des brisures de nos vies… Si vous dites que vous aimez l’Eucharistie et pas les plus fragiles et les pauvres, vous n’aimez pas l’Eucharistie.

Les brisures de vie de ces personnes sont le lieu de la présence du Christ, comme l’hostie brisée.

Nous allons entrer dans le temps de l’Avent, une marche vers Noël, Notre Dieu qui se fait pauvre dans le petit enfant de la crèche, saurons-nous le reconnaître dans le pauvre ?

« Tu es le pauvre, Seigneur Jésus, à toi la gloire éternelle de Dieu »

Gilles

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"Un pauvre crie, le Seigneur entend” :

 le message du Pape pour la Journée mondiale des pauvres

Le message du Pape François pour la troisième Journée mondiale des pauvres, qui se tiendra le dimanche 15 novembre, a été rendu public ce jeudi matin. Cette initiative organisée à la fin de l’année liturgique vise à inviter tous les acteurs de la vie de l’Église à «se laisser évangéliser» par les pauvres.

Cyprien Viet – Cité du Vatican

«Un pauvre crie; le Seigneur entend.» C’est sur cette parole tirée du Psaume 33 que le Pape François articule son texte, évoquant la relation privilégiée entretenue par Dieu avec les pauvres. «Le Seigneur entend les pauvres qui crient vers Lui, et Il est bon avec ceux qui cherchent refuge en Lui, le cœur brisé par la tristesse, la solitude et l’exclusion. Il écoute ceux dont la dignité est foulée, et qui ont cependant la force d’élever leur regard vers le haut pour recevoir lumière et réconfort, explique le Pape. Il écoute ceux qui sont persécutés par une justice inique, opprimés par des politiques indignes de ce nom et dans la peur de la violence, tout en considérant Dieu comme leur Sauveur. Ce qui jaillit de cette prière est d’abord un sentiment d’abandon confiant en un Père qui écoute et accueille», insiste François, qui cite cet extrait des Béatitudes, tiré de l’Évangile selon saint Matthieu : «Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.»

Dieu écoute le cri des pauvres et y répond

Le Pape évoque ensuite trois verbes qui structurent la relation et le dialogue entre Dieu et les pauvres.

Tout d’abord, «crier». Le cri du pauvre «traverse les cieux et rejoint Dieu»«Qu’exprime le cri du pauvre, sinon la souffrance et la solitude, sa déception et son espérance?», s’interroge François, avec cette interpellation dérangeante :  «Comment se fait-il que ce cri qui monte jusqu’à Dieu ne parvient pas à nos oreilles et nous laisse indifférents et impassibles?» Le Pape s’interroge même sur l’efficacité et la sincérité réelles de certaines actions caritatives : «J’ai souvent peur que beaucoup d’initiatives, cependant nécessaires et vertueuses, servent davantage à nous satisfaire nous-mêmes qu’à entendre réellement le cri du pauvre. Dans cette situation, lorsque les pauvres font entendre leur cri, notre réaction manque de cohérence et est incapable de rejoindre réellement leur condition», s’inquiète le Pape François.

Deuxième verbe: «répondre»«Le Seigneur, dit le Psalmiste, non seulement entend le cri du pauvre, mais il répond. Sa réponse, ainsi que l’atteste toute l’histoire du salut, est un partage plein d’amour, de la condition du pauvre. Ce fut ainsi lorsque Abraham exprima à Dieu son désir d’une descendance, alors que lui et son épouse Sara, désormais âgés, n’avaient pas d’enfant », rappelle le Pape François, qui revient aussi sur les réponses de Dieu à son peuple dans le Livre de l’Exode, malgré ses infidélités et ses égarements. «La réponse de Dieu au pauvre est toujours une intervention de salut pour soigner les blessures de l’âme et du corps, pour rétablir la justice et pour aider à reprendre une vie digne. La réponse de Dieu est aussi un appel pour que quiconque croit en lui puisse faire de même dans les limites de l’humanité», explique le Saint-Père.

Troisième et dernier verbe : «Libérer». «L’agir du Seigneur qui libère est une œuvre de salut à l’égard de ceux qui Lui manifestent leur tristesse et leur angoisse. La prison de la pauvreté est détruite par la puissance de l’intervention de Dieu ». Le Pape évoque ces paroles poignantes du Psaume 21, évoquant l’attitude de Dieu face à l’homme humilié : «Il n'a pas rejeté, il n'a pas réprouvé le malheureux dans sa misère; il ne s'est pas voilé la face devant lui, mais il entend sa plainte.» François insiste donc sur la tendresse de Dieu. «Pouvoir contempler le visage de Dieu est signe de son amitié, de sa proximité, de son salut. Le salut de Dieu prend la forme d’une main tendue vers le pauvre, une main qui accueille, protège, et donne de percevoir l’amitié dont on a besoin. C’est à partir de cette proximité concrète et tangible que peut être entrepris un authentique chemin de libération.»

Le Pape évoque aussi la figure de Bartimée, un mendiant aveugle qui avait osé interpeller Jésus, malgré tout le mépris dont il était l’objet de la part de la société. « Comme Bartimée, beaucoup de pauvres sont aujourd’hui au bord de la route et cherchent un sens à leur condition (…). Ils attendent que quelqu’un s’approche d’eux et leur dise: “Confiance, lève-toi; il t’appelle.”» François rappelle aussi les mots du Prophète Isaïe, qui invite à «faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs, partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement».

Dieu reste fidèle à sa promesse

«Les pauvres sont les premiers capables de reconnaître la présence de Dieu et de témoigner de sa proximité dans leur vie. Dieu demeure fidèle à sa promesse, et jusque dans l’obscurité de la nuit, la chaleur de son amour et de sa consolation ne fait jamais défaut», explique le Pape, qui encourage notamment les diocèses à organiser des repas solidaires, comme les premiers chrétiens qui, selon les récits des Actes des Apôtres, et étaient assidus à la fraction du pain et aux prières.

Tout en appelant les catholiques à vivre des actions de solidarité en lien avec tous les acteurs sociaux,  y compris avec des instances qui trouvent d’autres motivations que la foi pour mener des actions de solidarité, le Pape invite tous les acteurs de l’Église, «et les diacres en particulier, à qui on a imposé les mains pour le service des pauvres», à vivre cette journée comme une chance pour la «nouvelle évangélisation»  «Les pauvres nous évangélisent, en nous aidant à découvrir chaque jour la beauté de l’Evangile. Ne passons pas à côté de cette occasion de grâce. En ce jour, considérons-nous comme leurs débiteurs. Se tendre la main les uns et les autres, c’est vivre une rencontre de salut qui soutient la foi, rend effective la charité, donne l’espérance pour avancer sur le chemin où le Seigneur vient à notre rencontre », conclut le Pape dans son message.

 


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